LES ÉTUDIANTS DE L’ENSAT VISITENT NOS ZONES HUMIDES
La semaine dernière, une trentaine d’étudiants en dernière année d’ingénieur à l‘INPT AgroSup Toulouse, sont venus visiter les deux zones humides aménagées sur le parc d’activités. Accompagnés de Jacques Thomas, Directeur de Kairos Compensation, en charge de la conception des zones humides sur le parc d’activités, les étudiants ont pu découvrir le temps d’une matinée les aménagements réalisés sur le site des Portes du Tarn. Organisée chaque année, depuis maintenant 3 ans, cette visite a pour objectif de présenter cette opération de compensation tout à fait originale, les techniques employées pour la mettre en œuvre et faire un suivi de leur développement.
Déroulé de la visite
Jacques Thomas, a entamé la visite par la zone humide située au sud du parc d’activités, à côté de l’aire de covoiturage des Portes du Tarn(sortie n°5 sur l’A68 Albi-Toulouse). Il a commencé par expliquer la genèse de l’opération et sa mise en œuvre. Les étudiants ont pu appréhender la qualité du sol et échanger autour du développement de la zone humide, et de son processus de végétalisation 3 ans après les travaux. La visite s’est poursuivie sur la zone nord, située à côté du rond-point de Buzet sur Tarn. Un véritable contraste entre les deux zones, puisque la seconde zone humide est beaucoup plus végétalisée que la première bien qu’elles aient été aménagées en même temps. Une différence qui s’explique par la qualité du sol et de leur alimentation en eau.
Un projet d’aménagement novateur
Contrairement à de nombreux projets d’aménagement, les espaces de compensation dédiés à la zone humide, ont été placés sur le site même de la ZAC des Portes du Tarn.
La seconde innovation vient du fait que ces deux zones humides ont été totalement créées, alors que dans la plupart des cas, on vient s’appuyer sur des zones humides existantes dégradées qu’il faut restaurer.
Etat des lieux 3 ans après et suivi scientifique du site
Trois ans après, des indices de création de zones humides tout à fait fonctionnelles commencent à apparaître sur les deux sites, avec notamment la présence d’oiseaux nicheurs de zone d’eau qui ont commencé à coloniser les zones humides.
Les travaux terminés, il y a désormais un processus de suivi sur 10 ans pour démontrer à l’autorité environnementale que ce sont bien des zones humides fonctionnelles qui ont été recréées. Pour ce faire, des analyses de sol, des capteurs de niveau d’eau, des relevés de végétations sont effectués chaque année.